17 janvier 2017

Micrographia
(Robert Hooke:1665, The Natural History Museum)
Après la séance, une dizaine de séminaristes sont allés dîner au Calumet, où ils ont comme de coutume composé un petit papier autour des thèmes développés cette séance par Claudine COHEN & Claude CALAME respectivement : « L'art rupestre et pariétal préhistorique comme "marque", anthropisation de la nature » ; « Avenir de l’homme et de son environnement : au-delà de l’opposition nature/culture ».

"Tisser. Le chant des globules"


Tisser des liens avec la nature, c'est aussi tisser des liens entre les pensées par delà les désirs de puissance. 

Où est le tissu qui couvre la nuit de mon attachement? 

Un fil à la patte et on se retrouve embarrassé ou héros de Georges Feydeau. Et si on optait plutôt pour 

la musique de la forêt

Les cigales recouvrent les rivières de leurs ailes, interdisant tout sommeil, terrassant et enivrant, leur chant du soir hypnotise. 

D'où l'hypothèse possible des sons en forêt comme éléments de mesure de la biodiversité 

en ville à la campagne peu importe, ce qui importe c'est le divers, ou mieux l'Ouvert 

car nous avons besoin de l'ouverture pour vivre l'expérience spirituelle du paysage, auquel les Kasua s'attachent à travers les mondes perceptifs des êtres qui vivent dans la forêt,

à l'est du mont Lu, un monastère qu'on fonda au bord du ravin,

pour laisser tomber un transhumanisme impossible dans une quête du kopola chez les Kasua bien plus à même de restaurer mon rapport au monde

et pour cela je dirais à mon beau Boro-Boro: t'as de beaux yeux, tu sais,

 non, je ne sais pas, car je ne vois pas à l'intérieur de mes yeux. En revanche, j'écoute à l'intérieur de mes oreilles le chant des globules dans mes capillaires, nonobstant ma calvitie.